Moins d’eau pour les conserves

 

Moins d’eau pour les conserves

[Canada]

Au programme

Réutiliser plusieurs fois l’eau qui refroidit les conserves.

Pour une conserve économe

Quiconque a déjà réalisé ses propres conserves le sait : il s’agit de faire monter haut la température, à plus de 100°, pour stériliser un aliment par la chaleur, et pouvoir ainsi le conserver longtemps. Et qui dit montée en température, dit aussi refroidissement. Or en usine, le refroidissement des conserves est l’étape du processus de transformation qui consomme le plus d’eau. Alors comment réduire la quantité consommée pour préserver cette précieuse ressource ? Sur le site de Saint-Césaire, au Canada, la solution est toute trouvée : réutiliser l’eau de refroidissement !

– 30 millions de litres d’eau préservée

Avec l’ancien processus, l’eau de refroidissement partait directement au drainage, comme elle le ferait dans dans l’évier de votre cuisine. Pourtant dans ce cas précis, l’eau n’est pas usagée à proprement parler, elle a simplement été utilisée pour refroidir… Et si on faisait plutôt “boucler” le circuit, pour que la même eau repasse plusieurs fois sur les mêmes conserves ?

L’ajout de ces boucles de recirculation a permis d’économiser 12% d’eau , soit 30 millions de litres d’eau ! Et ce n’est pas terminé : il est encore possible d’améliorer les boucles de contrôle pour faire diminuer davantage encore la consommation d’eau de l’usine.

Un projet plus global

Ce projet n’est pas le premier dans l’usine qui vise à diminuer la consommation d’eau. Les postes d’utilisation d’eau sont en effet nombreux et il s’agit de faire diminuer le gaspillage partout où cela est possible. L’année dernière, un projet visant à réduire les volumes d’eau potable consommée avait déjà pris place.

La lutte anti-gaspi se joue sur tous les fronts

Traquer le gâchis est une part importante de toute politique de développement durable. Quels sont les postes sur lesquels je peux consommer moins? Pour cela, deux orientations : jouer sur les volumes « à l’entrée », à savoir n’utiliser ou ne produire que le strict nécessaire, ou sur les volumes « à la sortie », à savoir réutiliser, recycler, faire durer… Cette dynamique peut s’appliquer dans tous les domaines, que l’on regarde les produits eux-même ou les ressources utilisées pour les produire.