[Pologne]
Au programme
Une offre d'alternance pour apprendre le métier aux étudiants locaux.
Un métier en direct
Parmi les facteurs qui font la bonne santé d'une communauté, l'emploi figure en bonne place. Or pour les jeunes comme pour les seniors, l'accès y est souvent plus compliqué qu'ils ne le souhaiteraient. Que faire quand les secteurs qui embauchent ne sont pas ceux pour lesquels on diplôme les jeunes ? Les former, pardi !
Sur le site de Gniewkowo, en Pologne, le sujet est d'actualité. L'usine manque de main d'œuvre, alors même que les jeunes de la région souffrent de conditions d'accès à l'emploi compliquées. Il fallait un coup de pouce pour faire se rencontrer l'offre et la demande : l'usine a décidé de former des jeunes aux métiers techniques, en coopération avec une école locale.
3 étudiants en apprentissage
A l'école, l'apprentissage dure 3 ans. La formation s'effectue en usine ou dans un service technique, et l'enseignement théorique en école professionnelle. L'usine Bonduelle est devenue un site de formation en ouvrant ses portes aux étudiants. Pour la première année, ce sont deux électromécaniciens et un plombier qui viennent apprendre aux côtés des professionnels du site.
Une vraie contribution sociale
Cette prise en charge d'une partie de la formation ne permet pas uniquement aux jeunes de la région d'apprendre en condition réelle. Elle leur permet aussi d'accéder plus vite et plus efficacement au marché du travail, en leur offrant une passerelle directe vers l'usine.
A l'échelle de la communauté, la collaboration entre l'entreprise et l'école a donc tout son sens : un enseignement « de première main », et donc des formations plus concrètes, d'une part, un décloisonnement entre le monde de l'entreprise et celui de l'enseignement, de l'autre.
Les métiers techniques : grands recherchés de demain...
Qui a déjà eu besoin de trouver en urgence un plombier ou de trouver un bon artisan pour faire construire sa terrasse a pu constater qu'ils ne courent pas les rues ! Les métiers techniques, moins valorisés par la société, n'ont pas la cote et la pénurie se fait sentir. Dans le même temps, de nombreux diplômés dans la communication, le marketing, le commerce ou encore le digital souffrent de l'abstraction dans laquelle ils évoluent. Si nos sociétés veulent aider à revaloriser les métiers manuels et techniques, les entreprises ont certainement une belle part à jouer pour, elles aussi, les mettre en avant.

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